Le phénomène de la personnalisation de masse : la gamme Eta de KSB

Produire en série et sur mesure : une évidence pour KSB

Répondre aux souhaits spécifiques des clients n'est pas toujours aisé. Cela vaut dans la plupart des secteurs et la gestion des fluides n’y échappe pas : d’une part, les clients recherchent, à bon droit, des pompes configurées selon leurs besoins spécifiques, c’est-à-dire la meilleure adéquation possible à leurs exigences en matière de taille, de choix des matériaux et éventuellement d’autres caractéristiques. 
 
D’autre part, les pompes doivent être aussi « standardisées » que possible, livrables au plus vite, simples à monter, faciles à entretenir, réparables enfin et surtout, proposées à un prix avantageux. 
 
Au premier abord, un dilemme se pose : choisir entre une fabrication sur mesure hautement personnalisée, ce qui entraîne généralement des coûts très élevés, ou une production en série de produits à prix attractif bénéficiant de l'effet d'échelle et d'un haut niveau d’automatisation. Néanmoins, est-il vraiment impossible d’obtenir simultanément ces deux avantages ?

Comment parvenir à concilier ce qui semble inconciliable ?

Voici la formule magique : la personnalisation de masse, également appelée production en série et sur mesure. Déjà mise en œuvre avec succès par de nombreuses entreprises, il s’agit, si l’on prend l’industrie automobile comme exemple, de proposer les véhicules fabriqués en grande série en une multitude de variantes d’équipements. Ce phénomène s’étend des constructeurs informatiques jusqu’aux sites de vente en ligne de mélanges de céréales personnalisés. 
 
En effet, la personnalisation de masse associée à la fabrication intelligente combine les avantages de la production en série (automatisation, effet d’échelle, faibles coûts par pièce, etc.) et de la fabrication sur mesure (notamment le haut niveau de personnalisation).

Cela étant dit, comment les entreprises peuvent-elles concilier ces deux objectifs ?

Le secret réside dans l’organisation de la production : l’informatisation des processus est à la base d’importants gains de flexibilité car elle associe la fabrication à commande numérique, la gestion intelligente des stocks et de la logistique. Les lignes de production modernes peuvent ainsi répondre à des besoins très différents. Cela n’est donc pas un hasard si la personnalisation de masse est un objectif essentiel de l’Industrie 4.0.

En pratique, cela s’effectue bien souvent en deux étapes : un composant de base toujours identique est fabriqué, Si nécessaire, cet élément de base peut être produit à l’avance afin d’être finalisé rapidement pour répondre à la demande. Vient ensuite la deuxième étape : au composant de base sont ajoutées des pièces spécifiques pour répondre aux besoins du client. 
La gamme Eta de KSB bénéficie ainsi d'une personnalisation maximale associée à un niveau de standardisation très élevé. 

Une pompe standard, plus de 5 millions de versions possibles

Avant tout, qu’est-ce qu’une pompe standard ? Et comment peut-elle être standard avec un nombre de variations aussi élevé ? Qui dit standard dit norme. Les pompes des gammes Etanorm et Etabloc sont conformes à la norme EN 733, ce qui témoigne clairement de leur puissance nominale, leurs dimensions principales et leur système de désignation. Cela procure aux exploitants de nombreux avantages en matière de service, d’approvisionnement en pièces de rechange et de maintenance. La norme définit la grille de sélection et les dimensions principales de manière si complète qu’il est possible d’effectuer un échange avec les pompes normalisées d’autres fabricants sans modification des tuyauteries ou du socle. Ces pompes normalisées sont appréciées dans tous les secteurs industriels. 
 
KSB vend chaque année plus de 100 000 pompes de la gamme Eta. Il s’agit donc de la pompe à eau normalisée la plus vendue au monde ! La majeure partie est fabriquée à l’usine allemande de Frankenthal, le reste sortant des sites situés en Afrique du Sud, en Chine, au Pakistan et en Inde. Ces pompes sont conçues, par exemple, pour l’alimentation en eau, le transport de liquides dans l’industrie et pour les applications de chauffage, de climatisation. La famille Eta comprend les gammes Etanorm, Etabloc, Etachrom, Etaprime, Etanorm V, Etaline et les pompes à fluides caloporteurs des séries SYT. Disponibles en fonte grise, acier inoxydable, fonte à graphite sphéroïdal ou bronze dans une multitude de combinaisons et de versions supplémentaires, ces pompes KSB proposent au total un nombre incroyable de 5,2 millions de variantes !
 
Une pompe normalisée, livrable au client au plus vite, économique et disponible dans plusieurs millions de variantes, le tout de série : voilà déjà de nombreuses années que KSB a posé les bases d’une personnalisation de masse mutuellement efficace.

Les pompes Eta : efficacité maximale, soucis minimaux

Ce n’est pas un hasard si ces pompes portent la dénomination « Eta » : la lettre grecque « η » est utilisée en technologie pour décrire le rendement. L’Eta démontre ses performances de pointe sur de nombreux aspects :

• Consommation d’énergie réduite grâce à l’hydraulique optimisée à rendement élevé
• Économies d’énergies grâce au fonctionnement régulé avec KSB PumpDrive  
• Solutions d’entraînement optimales, du moteur asynchrone standard aux moteurs synchrones à haute efficacité IE5 KSB SuPremE®
• Fiabilité élevée grâce aux solutions de surveillance numérique en option : PumpMeter, l’application FlowManager, KSB Guard
• Maintenance en toute simplicité grâce à l’approvisionnement rapide en pièces de rechange, au montage/démontage facile et au réseau de service présent dans le monde entier

Une approche étape par étape pour un avenir plus économique

Les pompes des différentes gammes Eta ont été mises à l’épreuve plusieurs millions de fois sur de nombreuses décennies et font néanmoins l’objet d’un développement continu : KSB proposera prochainement de nouvelles hydrauliques pour les 19 plus grandes tailles Etanorm, ce qui apporte de nouveaux avantages :

• Rendement encore plus élevé (jusqu’à 88 %) afin de réduire les coûts d’exploitation.
• Indice de rendement minimal (MEI) largement supérieur à l’exigence minimale (0,7 max.)